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Loos-en-Gohelle – Chapitre 2 : La mise en récit au service de la démocratie ?

La mise en récit : un outil politique

La mise en récit n’est pas un procédé uniquement utilisé par Culture Commune et HVDZ : nous nous sommes rapidement aperçues que cette démarche occupait une place centrale dans la stratégie politique de la municipalité.

 

Prenons par exemple la Base 11/19 : il s’agit à la fois d’un symbole pour Culture Commune et pour la Ville. Hébergeant désormais un éco-pôle (6) aux côtés de l’association créée par le Maire en 1987 pour protéger les terrils (la Chaîne des Terrils) et de Culture Commune, cet espace est au cœur du récit porté par la municipalité sur la transformation du territoire en « ville pilote du développement durable » (bien que son ancrage territoriale soit discutable).

 

Tant pour Culture Commune que pour la Mairie, la mise en récit est un outil éminemment politique, autant pour raconter le passé, le présent ou le futur. Elle est considérée par la municipalité comme une stratégie de conduite du changement qui consiste à « mettre en narration une série d’événements et de phénomènes auxquels on s’attache à donner ou redonner sens » (7). En 2013, un agent « chargé de récit », depuis devenu directeur de cabinet, a été missionné pour développer cette stratégie. Sa mission a abouti en 2015 à la publication du livre « Loos-en-Gohelle, ville pilote du développement durable », sur la base d’une large collecte de récits de vie.

 

A partir de notre expérience, de nos interviews et de nos lectures, nous avons identifié cinq fonctions possibles de la mise en récit à Loos-en-Gohelle :

# Légitimer le projet politique
# Idéaliser l’histoire pour inspirer
# Déclencher le processus de résilience
# Renforcer le pouvoir d’agir des habitants
# Refonder la démocratie

Les fonctions politiques de la mise en récit

1 – Légitimer le projet politique

Le récit systématiquement développé dans les discours municipaux promeut le développement durable comme solution globale et pragmatique sur un territoire « en crise ». Il permet de légitimer un projet politique en l’inscrivant dans une histoire qui donne envie : un avenir vert et fleurissant par rapport à un terrible passé. Il permet également de légitimer une trajectoire de long-terme, ne portant pas ses fruits de suite, tant auprès des habitants qu’auprès des observateurs extérieurs.

 

Dans son effort de mise en récit, l’équipe municipale tente d’apporter du sens et de la crédibilité scientifique à l’expérience de Loos-en-Gohelle. L’équipe municipale a formalisé ainsi sa « méthode de conduite de la transition écologique et sociale » en 2013. Le « code source » identifié repose sur le partage de valeurs communes et s’articulerait autour de quatre piliers :

# l’écoute et l’implication des habitants,
# la pensée systémique et transversale du local au global,
# l’art et la culture pour forger une vision commune et des objectifs de long terme,
# l’entrée par le réel et l’expérimentation de terrain.

2 – Idéaliser l’histoire pour inspirer

« Parallèlement à cette démonstration, le récit consiste en la formalisation, dans un format accessible au plus grand nombre, d’un cadre intelligible de compréhension et d’appropriation du projet de ville. C’est une pédagogie. Le récit se base sur le réel et rend l’expérience appropriable » (7). L’histoire de la transition est donc souvent présentée par la municipalité de manière stylisée, quelque peu exagérée : « Il y a vingt ans, ces lieux étaient une friche abandonnée, sujette au vandalisme d’une jeunesse désœuvrée. C’est maintenant un fleuron patrimonial, économique et écologique » (8). Ou encore : « La mutation des politiques publiques des trente dernières années est en effet radicale dans le sens où elle touche la totalité des compartiments de la vie quotidienne. Mais le changement a été progressif, chaque décision venant invariablement répondre à un besoin identifié par les habitants eux-mêmes » (8). Evidemment, la réalité est plus complexe, ce qui la rend plus difficile à saisir (mais aussi plus riche).

 

Certes, l’héroïsation de Jean-François Caron agace plus d’un habitant (« Attention au mythe des héros où l’on ne montre jamais comment le héros a été entouré. ») et l’idéalisation de l’expérience de Loos-en-Gohelle porte en elle les germes de la déception de ses visiteurs, comme nous avons pu l’être dans une certaine mesure. Elle a néanmoins un mérite : celui de hisser au rang de modèle un exemple concret de transition de territoire populaire, pouvant ainsi inspirer d’autres villes, dans le Bassin ou à l’étranger. Ainsi, la Mairie a souhaité, à travers la publication de Loos-en-Gohelle, ville pilote du développement durable, « donner de l’espoir, partager de l’expérience », « montrer que Loos-en-Gohelle est une ville où il fait bon vivre » et « mettre à l’honneur la possibilité de résilience d’une population » (7).

 

La narration idéalisée de la transformation de la ville a par ailleurs un caractère performatif : elle participe à son auto-réalisation. Le récit serait ainsi une étape elle-même charnière du processus de transition. A titre d’exemple, la visite des chefs d’Etat qui aurait dû avoir lieu pendant la COP21, organisée en raison de la médiatisation de l’histoire de Loos-en-Gohelle, aurait permis à la ville de rayonner à l’international, attirant de nouvelles activités économiques, elles-mêmes participant à la réalisation de l’idéal avancé dans le récit. Comme le rappelle le Directeur de cabinet, St Exupéry écrivait : « Si tu veux construire un bateau, fais naitre dans le cœur de tes hommes et femmes le désir de la mer ».

 

Cependant, malgré l’intérêt porté par les élus voisins, l’expérience de Loos-en-Gohelle n’a pas encore essaimé dans la région.

Les fonctions sociales et démocratiques de la mise en récit

3 – Déclencher le processus de résilience

Les événements culturels locaux ont joué un rôle actif dans la création et l’appropriation collective du récit de transition par la population elle-même. Depuis 30 ans, la municipalité et Culture Commune (notamment avec HVDZ) organisent des « spectacles narratifs » participatifs et conviviaux dans le but de valoriser la mémoire du territoire et de redonner confiance et fierté aux habitants. En outre, le festival annuel des Gohelliades, né en 1984, a pour objectif de mettre en lumière les savoir-faire locaux et l’identité culturelle locale.

En produisant du sens commun concernant le passé, le présent et le futur de la ville, ces mises en récit ont pu favoriser le processus de résilience du territoire, contribuant à « faire d’un espace stérile quelque chose de vivant », tout comme la biodiversité a reconquis les terrils. On peut y voir une dimension quasi-thérapeutique. Cette hypothèse gagnerait à être étayée, bien que ce soit difficile de construire des indicateurs mesurables sur de tels sujets.

4 – Renforcer le pouvoir d’agir des habitants

En produisant du sens commun, la mise en récit permettrait non seulement de déclencher des processus de résilience, mais aussi de redonner du pouvoir d’agir aux habitants. Par le biais des spectacles participatifs, les Loosois deviennent « habitants-acteurs de leur histoire », selon l’expression de Jean-François Caron. Et par le biais de ses communications, la Mairie souhaite que chacun comprenne la trajectoire de la ville, se positionne et fasse des choix en tant que citoyen averti. Selon le directeur de cabinet, la mise en récit produit « un cadre dans lequel chacun peut se sentir libre – ou pas – d’agir ». « Elle ne dit pas comment agir ou comment faire, mais elle donne envie d’agir » (7). Selon lui, ce n’est ni du marketing, ni du story-telling, mais une mise en trajectoire visant à donner envie aux citoyens de prendre part.

5 – Refonder la démocratie

La mise en récit du projet politique et de la vie des habitants contribuerait même à refonder la démocratie, à la fois en tant que système représentatif et forme sensible de société.

 

D’une part, la valorisation des récits de vie de gens « ordinaires » leur permet d’exister aux yeux de tous. Selon Pierre Rosanvallon (9), donner la parole au citoyen lambda consiste à « valoriser les expériences positives qui jalonnent la vie de chacun » et « donner de la consistance aux existences individuelles ». En outre, cela contribue à mettre en lumière des communautés de personnes partageant les mêmes épreuves, ambitions, expériences, parcours ou préoccupations, au-delà des catégories sociales préconçues et des identités apparentes (professionnelles, ethniques, familiales ou sexuelles). En permettant d’exprimer la complexité et la singularité des vies de chacun et de chacune, la mise en récit contribue à nourrir la démocratie. Elle peut ainsi offrir des clefs de compréhension de la réalité de terrain aux politiques.

 

D’autre part, dans un contexte de crise démocratique dans lequel les citoyens estiment ne plus être correctement représentés, la mise en récit du projet politique des élus peut en  améliorer sa compréhension, donc la transparence et la lisibilité de l’action publique.

 

Le récit pourrait ainsi contribuer à une meilleure compréhension des besoins et aspirations des citoyens par les politiques, et du projet politique par les citoyens. Toutefois, ces suppositions théoriques mériteraient d’être vérifiées et évaluées de manière plus tangible.

Le mot de la fin : quand la mise en récit vient troubler ou éclairer le réel

La mise en récit : un outil politique

La mise en récit n’est pas un procédé uniquement utilisé par Culture Commune et HVDZ : nous nous sommes rapidement aperçu que cette démarche occupait une place centrale dans la stratégie politique de la municipalité.

 

Prenons par exemple la Base 11/19 : il s’agit à la fois d’un symbole pour Culture Commune et pour la Ville. Hébergeant désormais un éco-pôle (6) aux côtés de l’association créée par le Maire en 1987 pour protéger les terrils (la Chaîne des Terrils) et de Culture Commune, cet espace est au cœur du récit porté par la municipalité sur la transformation du territoire en « ville pilote du développement durable » (bien que son ancrage territoriale soit discutable).

 

Tant pour Culture Commune que pour la Mairie, la mise en récit est un outil éminemment politique, autant pour raconter le passé, le présent ou le futur. Elle est considérée par la municipalité comme une stratégie de conduite du changement qui consiste à « mettre en narration une série d’événements et de phénomènes auxquels on s’attache à donner ou redonner sens » (7). En 2013, un agent « chargé de récit », depuis devenu directeur de cabinet, a été missionné pour développer cette stratégie. Sa mission a abouti en 2015 à la publication du livre « Loos-en-Gohelle, ville pilote du développement durable », sur la base d’une large collecte de récits de vie.

 

A partir de notre expérience, de nos interviews et de nos lectures, nous avons identifié cinq fonctions possibles de la mise en récit à Loos-en-Gohelle :

# Légitimer le projet politique
# Idéaliser l’histoire pour inspirer
# Déclencher le processus de résilience
# Renforcer le pouvoir d’agir des habitants
# Refonder la démocratie

Les fonctions politiques de la mise en récit

1 – Légitimer le projet politique

Le récit systématiquement développé dans les discours municipaux promeut le développement durable comme solution globale et pragmatique sur un territoire « en crise ». Il permet de légitimer un projet politique en l’inscrivant dans une histoire qui donne envie : un avenir vert et fleurissant par rapport à un terrible passé. Il permet également de légitimer une trajectoire de long-terme, ne portant pas ses fruits de suite, tant auprès des habitants qu’auprès des observateurs extérieurs.

 

Dans son effort de mise en récit, l’équipe municipale tente d’apporter du sens et de la crédibilité scientifique à l’expérience de Loos-en-Gohelle. L’équipe municipale a formalisé ainsi sa « méthode de conduite de la transition écologique et sociale » en 2013. Le « code source » identifié repose sur le partage de valeurs communes et s’articulerait autour de quatre piliers :

# l’écoute et l’implication des habitants,
# la pensée systémique et transversale du local au global,
# l’art et la culture pour forger une vision commune et des objectifs de long terme,
# l’entrée par le réel et l’expérimentation de terrain.

2 – Idéaliser l’histoire pour inspirer

« Parallèlement à cette démonstration, le récit consiste en la formalisation, dans un format accessible au plus grand nombre, d’un cadre intelligible de compréhension et d’appropriation du projet de ville. C’est une pédagogie. Le récit se base sur le réel et rend l’expérience appropriable » (7). L’histoire de la transition est donc souvent présentée par la municipalité de manière stylisée, quelque peu exagérée : « Il y a vingt ans, ces lieux étaient une friche abandonnée, sujette au vandalisme d’une jeunesse désœuvrée. C’est maintenant un fleuron patrimonial, économique et écologique » (8). Ou encore : « La mutation des politiques publiques des trente dernières années est en effet radicale dans le sens où elle touche la totalité des compartiments de la vie quotidienne. Mais le changement a été progressif, chaque décision venant invariablement répondre à un besoin identifié par les habitants eux-mêmes » (8). Evidemment, la réalité est plus complexe, ce qui la rend plus difficile à saisir (mais aussi plus riche).

 

Certes, l’héroïsation de Jean-François Caron agace plus d’un habitant (« Attention au mythe des héros où l’on ne montre jamais comment le héros a été entouré. ») et l’idéalisation de l’expérience de Loos-en-Gohelle porte en elle les germes de la déception de ses visiteurs, comme nous avons pu l’être dans une certaine mesure. Elle a néanmoins un mérite : celui de hisser au rang de modèle un exemple concret de transition de territoire populaire, pouvant ainsi inspirer d’autres villes, dans le Bassin ou à l’étranger. Ainsi, la Mairie a souhaité, à travers la publication de Loos-en-Gohelle, ville pilote du développement durable, « donner de l’espoir, partager de l’expérience », « montrer que Loos-en-Gohelle est une ville où il fait bon vivre » et « mettre à l’honneur la possibilité de résilience d’une population » (7).

 

La narration idéalisée de la transformation de la ville a par ailleurs un caractère performatif : elle participe à son auto-réalisation. Le récit serait ainsi une étape elle-même charnière du processus de transition. A titre d’exemple, la visite des chefs d’Etat qui aurait dû avoir lieu pendant la COP21, organisée en raison de la médiatisation de l’histoire de Loos-en-Gohelle, aurait permis à la ville de rayonner à l’international, attirant de nouvelles activités économiques, elles-mêmes participant à la réalisation de l’idéal avancé dans le récit. Comme le rappelle le Directeur de cabinet, St Exupéry écrivait : « Si tu veux construire un bateau, fais naitre dans le cœur de tes hommes et femmes le désir de la mer ».

 

Cependant, malgré l’intérêt porté par les élus voisins, l’expérience de Loos-en-Gohelle n’a pas encore essaimé dans la région.

Les fonctions sociales et démocratiques de la mise en récit

3 – Déclencher le processus de résilience

Les événements culturels locaux ont joué un rôle actif dans la création et l’appropriation collective du récit de transition par la population elle-même. Depuis 30 ans, la municipalité et Culture Commune (notamment avec HVDZ) organisent des « spectacles narratifs » participatifs et conviviaux dans le but de valoriser la mémoire du territoire et de redonner confiance et fierté aux habitants. En outre, le festival annuel des Gohelliades, né en 1984, a pour objectif de mettre en lumière les savoir-faire locaux et l’identité culturelle locale.

En produisant du sens commun concernant le passé, le présent et le futur de la ville, ces mises en récit ont pu favoriser le processus de résilience du territoire, contribuant à « faire d’un espace stérile quelque chose de vivant », tout comme la biodiversité a reconquis les terrils. On peut y voir une dimension quasi-thérapeutique. Cette hypothèse gagnerait à être étayée, bien que ce soit difficile de construire des indicateurs mesurables sur de tels sujets.

4 – Renforcer le pouvoir d’agir des habitants

En produisant du sens commun, la mise en récit permettrait non seulement de déclencher des processus de résilience, mais aussi de redonner du pouvoir d’agir aux habitants. Par le biais des spectacles participatifs, les Loosois deviennent « habitants-acteurs de leur histoire », selon l’expression de Jean-François Caron. Et par le biais de ses communications, la Mairie souhaite que chacun comprenne la trajectoire de la ville, se positionne et fasse des choix en tant que citoyen averti. Selon le directeur de cabinet, la mise en récit produit « un cadre dans lequel chacun peut se sentir libre – ou pas – d’agir ». « Elle ne dit pas comment agir ou comment faire, mais elle donne envie d’agir » (7). Selon lui, ce n’est ni du marketing, ni du story-telling, mais une mise en trajectoire visant à donner envie aux citoyens de prendre part.

5 – Refonder la démocratie

La mise en récit du projet politique et de la vie des habitants contribuerait même à refonder la démocratie, à la fois en tant que système représentatif et forme sensible de société.

 

D’une part, la valorisation des récits de vie de gens « ordinaires » leur permet d’exister aux yeux de tous. Selon Pierre Rosanvallon (9), donner la parole au citoyen lambda consiste à « valoriser les expériences positives qui jalonnent la vie de chacun » et « donner de la consistance aux existences individuelles ». En outre, cela contribue à mettre en lumière des communautés de personnes partageant les mêmes épreuves, ambitions, expériences, parcours ou préoccupations, au-delà des catégories sociales préconçues et des identités apparentes (professionnelles, ethniques, familiales ou sexuelles). En permettant d’exprimer la complexité et la singularité des vies de chacun et de chacune, la mise en récit contribue à nourrir la démocratie. Elle peut ainsi offrir des clefs de compréhension de la réalité de terrain aux politiques.

 

D’autre part, dans un contexte de crise démocratique dans lequel les citoyens estiment ne plus être correctement représentés, la mise en récit du projet politique des élus peut en  améliorer sa compréhension, donc la transparence et la lisibilité de l’action publique.

 

Le récit pourrait ainsi contribuer à une meilleure compréhension des besoins et aspirations des citoyens par les politiques, et du projet politique par les citoyens. Toutefois, ces suppositions théoriques mériteraient d’être vérifiées et évaluées de manière plus tangible.

Le mot de la fin : quand la mise en récit vient troubler ou éclairer le réel

Si la mise en récit du projet de transition écologique à Loos-en-Gohelle nous est apparue quelque peu enjoliveuse, elle comporte de nombreuses vertus. Le récit peut inspirer en rendant intelligibles des choix politiques et renforcer le pouvoir d’agir des habitants en leur permettant de s’exprimer et de se réapproprier leur histoire sur la place publique. Le décalage entre la simplicité et la beauté d’un récit et la complexité du réel peut être déroutante. C’est en tout cas ce que l’on a vécu à notre arrivée dans cette petite ville du Nord-Pas-de-Calais. Cependant, à y regarder de plus près, nous étions loin d’une démarche de marketing ou de greenwashing. Il nous a semblé que le caractère performatif de la mise en récit était un levier indéniable de transformation. Elle n’en reste pas moins un outil, qui doit prouver sa légitimité à travers la manière dont il est mis en œuvre. On peut construire un très beau récit autour de la mise en récit et de son utilité. L’enjeu réside dans la capacité du récit à faire émerger la parole des citoyens afin qu’il ne soit pas hors sol mais fasse écho à une réalité, un futur non pas fantasmé mais possible.

 

Auteurs : Aurore Bimont & Marie Verrot

La suite bientôt…

SOURCES

(6) A côté de Culture Commune et la Chaîne des Terrils, la Base 11/19 accueille un “éco-pôle” à rayonnement régional, notamment composé du Centre Ressource du Développement Durable (CERDD), du Centre de Création et de Développement des Eco-Entreprises (CD2E) et de sa pépinière d’entreprises, d’un bureau d’études spécialisé dans l’éco-construction, Act Environnement et d’un centre de formation aux métiers du bâtiment de demain.

 

(7) Document d’évaluation interne à la Mairie sur le projet de récit collaboratif

 

(8) Philippe Chidani Jacquot et Jean-François Caron, Loos-en-Gohelle : ville pilote du développement durable, ed. Les Petits Matins, 2015

(9) Pierre Rosanvallon, Le Parlement des Invisibles, Seuil, 2013

Auteurs : Aurore Bimont & Marie Verrot

La suite bientôt…

SOURCES

(6) A côté de Culture Commune et la Chaîne des Terrils, la Base 11/19 accueille un “éco-pôle” à rayonnement régional, notamment composé du Centre Ressource du Développement Durable (CERDD), du Centre de Création et de Déceloppement des Eco-Entreprises (CD2E) et de sa pépinière d’entreprises, d’un bureau d’études spécialisé dans l’éco-construction, Act Environnement et d’un centre de formation aux métiers du bâtiment de demain.

 

(7) Document d’évaluation interne à la Mairie sur le projet de récit collaboratif

 

(8) Philippe Chidani Jacquot et Jean-François Caron, Loos-en-Gohelle : ville pilote du développement durable, ed. Les Petits Matins, 2015

(9) Pierre Rosanvallon, Le Parlement des Invisibles, Seuil, 2013

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